Globe.trotter

La vie est aventure...

Jeudi 20 janvier 2011 à 7:20

Cracovie, Pologne, dans ma famille d'accueil.


Aujourd'hui, 30 août 2009, j'ai vécu un moment magique.
J'arrive à la fin d'une semaine merveilleuse passée avec ma famille d'accueil. Cette semaine riche en aventures, en découvertes et en émotions a passé à une vitesse! Je n'arrive pas à m'imaginer que je prend bientôt l'avion qui me ramènera dans mon petit pays occidental.

Après un weekend à la montagne, dans le chalet de "ma" grand-mère, pendant lequel mes parents et mes soeurs d'accueil m'ont emmenée en randonnée, visiter une grotte, dans un parc aquatique, faire un parcours d'audace dans les arbres et dans un marché typique

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Après la visite de coins de la ville de Cracovie que je ne connaissais pas encore;
Après avoir gouté les meilleurs sandwiches chauds de tous les temps;
Après avoir revu quelques amis d'échange rencontrés quelques mois plus tôt;
Après avoir bénéficié de l'hospitalité de la grand-mère d'une amie de ma soeur qui ne me connaissait pas mais qui m'a offert un repas, d'où la réputation chaleureuse des gens de l'est;
Après avoir, quand même, un peu fait la fête;

Voici que les parents ont décidé de faire un barbecue dans le jardin.

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MAIS pas n'importe quel barbecue, un barbecue ET un feu de camp. C'est ainsi que, parents, soeurs, oncle et tante, se sont donnés rendez-vous dans le jardin pour passer un moment en famille, au lieu de rester devant la télévision. Ils ont allumer un petit feu de camp, digne du nom, et nous avons commencé à y faire griller notre viande. Et c'est là, que le truc s'est produit. Les parents, l'oncle et la tante ont entonné de vieilles chansons polonaises. C'était un moment magique que je n'oublierai jamais.

Jeudi 20 janvier 2011 à 7:20

Montecristi, Province de Manabí, Equateur, 18 octobre 2010.

Outre une ville et un pays, le nom Panamá concerne une toute autre chose...

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Fabriqué à base de feuilles de palme poussant à l'intérieur des côtes Équatoriennes, le Panamá ou Panamá Hat est un chapeau de paille, ou paja toquilla, dont la renommée est désormais mondiale. Son nom lui a été donné alors que des Français travaillant à la construction du canal de Panamá les aient rapportés en Europe. Mais en réalité ce célèbre chapeau blanc garnit d'un ruban, est bien Équatorien. Les prix sont très variables : de 10$ à 15$ pour le plus basique, et pouvant atteindre des sommes scandaleuses pour un chapeau d'une qualité remarquable, pliable à l'infini et waterproof.

J'ai eu l'occasion de visiter le village d'où est originaire le Panamá : Montecristi. Il s'agit d'un endroit plein de charme ou les artisans locaux n'hésitent pas a arnaquer les touristes les plus naïfs pendant que d'autres discutent fermement les prix de leurs produits.

Jeudi 20 janvier 2011 à 7:18

Le yuca, plus connu sous le nom de manioc, est une racine qui pousse en Afrique et en Amérique du Sud. Elle ressemble à un gros tubercule, brun à l'extérieur, blanc à l'intérieur, allant de 10 à 50 centimètres de longueur sur 5 à 10 centimètres de diamètre. Le yuca est riche en amidon et est utilisé pour faire de la farine ou bien comme aliment à part entière. Cette racine peut être consommée de bien des façons dont quelques unes que j'ai testées...


Vendredi 27 août, Roberto et Rosanna, mes parents d'accueil Équatoriens, m'ont emmenée manger une spécialité locale: le "pan de yuca" ou, en français, pain au manioc. C'était la première fois que j'en mangeais. Au premier abord, cela a un goût et une consistance étranges. Cette boule ronde, entre un petit pain salé, sec et humide en même temps,  laisse perplexe.  Ensuite, lorsque les papilles se sont habituées au goût, c'est plutôt bon. Le pan de yuca est habituellement consommé avec un yogourt à la mûre ou une autre saveur au choix entre banane, abricot, nature, fraise et bien d'autres.


Le yuca peut très bien remplacer la pomme de terre dans une soupe, sa consistance est alors plus douce et pâteuse, ou être frit et accompagner un steak-salade. Dans ce cas, il se rapproche fort des frites sans pour autant perdre de sa consistance un peu épaisse.

Dimanche 30 janvier 2011 : je suis aujourd'hui en Amazonie, dans le petit village d'Ahuano. Avec les étudiants d'échange, nous avons rendu visite à une famille d'autochtones vivant dans la forêt. Ils nous ont enseigné comment se préparait la chicha, bière locale à base de yuca.

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Jadis, cette boisson avait une mode de préparation quelque peu particulier. En effet, les femmes de la tribu le mâchaient et le recrachaient, répétant cette étape jusqu'à ce que la boisson puisse fermenter. Aujourd'hui, ils utilisent une autre racine qui a des propriétés cousines de la salive. Le yuca, cuit et écrasé peut ainsi fermenter avant d'être ajouté à de l'eau pour rendre la mixture plus liquide et facile à boire. Il est relativement mal vu de refuser cette boisson qui signifie "bienvenue". Armé de notre plus grand courage, et d'une énorme curiosité, nous nous sommes donc jetés à l'eau.

Résultat? Beaucoup de grimaces! Pour ma part, je n'ai pas trouvé la chicha imbuvable, mais deux petites gorgées m'ont suffit. Si je devais définir cette bière typique, j'utiliserais le qualificatif : ACIDE.



Ce qu'on aime chez lui :

- bon marché
- très nutritif

Ce qu'on lui reproche :

- taux d'amidon élevé
- peu équilibré

Jeudi 20 janvier 2011 à 7:13

En Équateur, dans la Sierra plus précisément, se mange un animal un peu particulier qui pourrait en fasciner certains et en dégoûter d'autres...


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Cet animal s'appelle " cuy ". Il s'agit en fait d'un petit rongeur, connu en Europe sous le nom de cochon d'Inde. Et oui, comme quoi, à plusieurs milliers de km d'écart, un animal de compagnie peut se transformer en centre de table. 

Il faut savoir qu'un bon nombre d'Équatoriens de la côte, ceux que je connais le mieux jusqu'à présent, n'y ont jamais goûté, repoussés, comme beaucoup d'entre vous qui lisez cet article, par la nature amicale de ce petit rongeur.

Comme la plupart des gens, lorsqu'on m'a dit que le cochon d'Inde était plus souvent à la broche que dans la buanderie attendant sagement de jouer avec votre fils, je me suis dis "manger du cochon d'Inde? non mais ils sont pas fous!" mais c'était sans compter sur le voyage à Cuenca que j'ai effectué début septembre en compagnie du Rotary et d'une trentaine d'autres étudiants d'échange, tous aussi curieux, en quête de dépaysement, de découvertes et de sensations nouvelles.

Au retour, nous nous sommes donc arrêtés pour tester ce plat typique de la région montagneuse d'Équateur. C'est ainsi qu'un 12 septembre vers 11h du matin, nous, huit étudiants d'échange résidents à Guayaquil, avons mangé, pour la première fois de notre vie, du cochon d'Inde.


Résultat?

Bien que l'aspect de petit animal inoffensif-sauvagement-embroché-tournant-dans-un-barbecue fut assez repoussante, le goût l'est bien moins. Certes, c'est une viande qui sent fort mais elle est à mis chemin entre du poulet et du lapin.

Je n'en mangerais pas tous les jours, mais je dois avouer être assez contente d'avoir pu satisfaire ce petit bout de curiosité caché en moi...

Jeudi 20 janvier 2011 à 7:06

Prague. Capitale de la République Tchèque. 1.200.000 habitants. 496km².  Décembre 2009.


Après avoir flâné dans les rues de la ville, nous nous arrêtons sur la place principale de Prague. Là, se trouve un petit marché remplis de spécialités en tous genres dont le "langose". Beignet de forme arrondie, mesurant 20 cm de diamètre et garnit de fromage, de sauce tomate et d'ail ou de chocolat. Vraiment très bon marché. Mes amis et moi, décidons de  tester cette spécialité. Plus facile à manger les mains nues et pourtant très bon, il nous a été impossible de le terminer, car nous ne sentions plus nos doigts. Imaginez-vous, le mois de décembre, une semaine avant Noël, manger dehors par -15°C.

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Frigorifiés, nous décidons de nous mettre à le recherche d'un café où l'on pourrait boire un chocolat chaud pour se réchauffer avant de continuer notre promenade. C'est là que nous somme tombés sur un établissement hors du commun. Découvert complètement par hasard, non loin de la place, ce petit café au charme incomparable est, au sens propre, une galerie d'art. Nous nous sommes assis dans le fond, entre horloges et tableaux, et avons passé commande à la serveuse. Une jeune Pragoise qui, malgré le froid qui régnait sur la ville, nous a montré la chaleur des gens de l'est. Ne parlant pas bien l'anglais, nous avons communiqué avec des gestes. Elle nous a offert à chacun un chocolat caché dans une petite fenêtre d'un calendrier de Noël. Ce fut un moment magique, cette jeune femme ne nous connaissant pas mais ayant un si bel esprit de Noël!

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Nous continuons notre chemin et décidons d'aller acheter des timbres. Nous nous arrêtons dans un petit kiosque. Seconde surprise de la journée. Ce vieil homme Tchèque, apprenant que nous sommes Belges, commence à nous parler du football et entonne, à notre plus grand étonnement, l'hymne du Standard!!! Nous avons discuté quelques minutes avec ce phénomène et parlé des problèmes linguistiques en Belgique et dans l'ex Tchécoslovaquie. Il nous a résumé leur séparation de façon très brève : "Slovaks go out". Il nous a bien fait rire. 

Cette journée m'a quelque part chamboulée car, dans un pays étranger, échanger de cette manière avec des inconnus est assez déconcertant. Cela, et c'est assez dommage, est bien plus rare dans notre Europe occidentale.

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